LE MYSTERE VIEUX DE 100 ANS QUI REMET EN CAUSE TOUTES LES THEORIES SUR L’ANTARCTIQUE

Vues: 56934

0

Libre

De: Libre

Date d'envoi: 11/06/2022

Etiquettes: antartique  

LE MYSTERE VIEUX DE 100 ANS QUI REMET EN CAUSE TOUTES LES THEORIES SUR L’ANTARCTIQUE

Partager

Share

Intégrée

Copiez et collez ce code dans votre site ou votre blog.

Ajouter à

Vous devez vous pour ajouter des vidéos à vos listes de lecture.

Commentaires de la vidéo

5 Nombre de commentaires

to post comments.

Raven 11/07/2022 Répondre Signaler un abus

Mais arrêtez avec votre cri "Hello everyone"!! C'est pénible, déja que vous parlez fort...

Bosch 12/07/2022 Reply to Raven Répondre Signaler un abus

Je lui ai déjà signalé, elle hurle quasiment
en plus c'est de l'anglo-américain
Dracula ne veut rien entendre

JNOGUES 11/07/2022 Répondre Signaler un abus

Cette vidéo est un peu désordonnée, et remplie de commentaires qui parasitent parfois le sujet principal. Cela n'empêche en rien que le sujet choisi par la sympathique et très belle narratrice soit des plus passionnants. Merci à elle de m'avoir donné l'occasion de certaines mises au point sur les poncifs consternants où se complaisent trop de journalistes plus bavards que vaillants.

Les cartes du début, datant au plus tard de 1880, son celles de l'hémisphère nord de la planète elles sont centrées sur le pôle nord. Cela méritait d'être souligné : elles n'ont rien à voir avec le pôle sud de la planète (qui est grosso modo le centre du continent antarctique).

Il aurait fallu bien distinguer la banquise du continent antarctique.

Pour bien comprendre l'essentiel, voici ce qu'il fallait dire au départ :

1) le continent antarctique, contrairement à la calotte glaciaire nord de notre Terre, est entièrement montagneux, avec une altitude moyenne de ces montagnes de l'ordre de 3000 m au-dessus du niveau de l'océan glacial austral. Et par-dessus ces montagnes, il y a une épaisseur moyenne de neige glacée et de glaces de l'ordre de 3000 m. On en déduit que de larges parties de ce continent culminent au-dessus de 5500 m au-dessus de l'océan glacial austral.

2) Ce continent a une étendue d'environ 14 millions de km2, donc presque la moitié de l'Afrique. Il a une forme de patatoïde presque circulaire dont le centre est approximativement le pôle sud. Ce continent remplit environ 78 % de l'intérieur de la calotte polaire sud de la Terre. Ainsi la distance moyenne des points de la côte de l'Antarctique au pôle sud est approximativement 2100 km.
Ainsi, le continent antarctique, vu les températures négatives extrêmes qui règnent en son coeur, est inexploré à 95 %, en comptant très large. On ne peut survivre par ces froids qu'avec des équipements spéciaux.

3) Songeons qu'en 1955, on enseignait; dans le classique cours de géographie de la classe de Sixième de Mme Demangeon, que le pôle du froid de la Terre était Verkoïansk, ville sibérienne exactement sur le cercle polaire nord, où l'on avait enregistré, l'hiver, une température record de -67,5 debgrés Celsius. Or de nos jours, n'en déplaise aux écologistes, le continent antarctique se refroidit sérieusement, puisqu'à l'heure où j'écris ces lignes, on a enregistré au voisinage du pôle sud, ces températures de l'ordre de -100 degrés Celsius. (NB : il est peu connu que Verkhoïansk est aussi un pôle du chaud à ces latitudes polaires : dès les années 1870 et suivantes, entre le 15 juin et le 15 juillet, il a été enregistré régulièrement, dans cette ville, des températures de l'ordre de 38 degrés Celsius).

4) Pire, des études de vrais scientifiques (donc pas des journalistes politisés du GIEC) ont démontré que le volume des neiges et glaces CONTINENTALES du continent antarctique augmentent en ce moment chaque année de 1800 kilomètres cubes (en abrégé : km3). Pour s'en faire une idée, 1800 km3 d'eau, c'est ce qui passe à Arles dans le Rhône pendant 34 ans ! l'augmentation de la masse de glaces antarctiques continentales est donc massive et rapide ! (nous y reviendrons plus bas).
D'ailleurs il est de notoriété publique que l'hémisphère sudde notre planète se refroidit sérieusement depuis au moins 25 ans, ce qui donne à penser que le prochain événement climatique qui nous pend au nez est non pas un réchauffement de la planète, mais une nouvelle ère glaciaire. Tout les humains curieux savent que la dernière grande glaciation du Quaternaire, qui a duré envron 110 000 ans, achève en ce moment sa débâcle. Un retournement prochain vers une nouvelle ère glaciaire est donc assez probable, qui mettra entre 2000 et 5000 ans à s'installer progressivement ; en effet, d'après la théorie de Milankovich, qui n'a pas pris une ride depuis 1928, depuis le début du Quaternaiire il y a environ 2 millions d'années, les périodes interglaciaires durent en moyenne entre 10 000 et 15000 ans, et les périodes de grande glaciation durent en moyenne plus de 100 000 ans.

5) Cela dit, il faut soigneusement distinguer le continent antarctique de sa banquise. Vu ses dimensions, le continent antarctique, à sa périphérie, subit des hivers et des étés, de la même manière que des pays comme la Suède et la Norvège dans leurs parties nord. Chaque été, cette périphérie verdit comme les pâturages nord de Norvège ou de Suède (nombreuses photos disponibles sur Internet). Et chaque hiver, le continent antarctique s'entoure d'une banquise énorme, qui se voit magnifiquement sur des photos prises par satellite. La superficie de cette banquise qui entoure le continent antarctique est surpérieure à 14,5 millions de km2, ce qui fait qu'en hiver austral, les glaces et neiges antarctiques aussi bien continentales que de la banquise évoquée, couvrent en tout une superficie aussi grande que l'Afrique tout entière ! cela n'est jamais dit par les écologistes ni par les pontes autoproclamés du GIEC ! Pourtant chaque année, sur des photos de satellites, ce phénomène se voit de façon éclatante !

6) Pour se faire une idée des proportions de ce continent antarctique, supposons qu'on l'observe depuis un avion volant à 9000 m d'altitude au-dessus du niveau de l'océan glacial austral. L'horizon visible depuis
l'avion se calcule avec une bonne précision de 3 % si on considère la Terre comme une sphère. Des considérations élémentaires (du niveau de la classe de Quatrième de 1954) montrent que l'horizon vu depuis l'avion est environ à la distance 338 km de l'avion. Le terrain vu depuis l'avion à un instant donné est assimilable à un disque circulaire de rayon 337 km. Sa superficie est donc très sensiblement :

337^2 x pi = 356788 km2.

Supposons qu'on veuille prendre des clichés de ces disques qui recouvrent de la façon la plus économique la totalité du continent antarctique (ici on exclut la banquise annuelle). Notons R=337 km. Il est clair qu'il faut recouvrir le continent par des disques de rayon R tels que deux disques voisins soient toujours orthogonaux. La question revient alors à recouvrir ce continent par les carrés d'un réseau carré d'un plan tel que le carré générateur du réseau ait pour côté R x 2^{1/2). Ces carrés vont tout couvrir de façon optimale si et seulement si la périphérie du continent est recouverte par une réunion de ces carrés tels que si un carré rencontre la périphérie, il rencontrev aussi l'intérieur du continent. En admettant que le continent est convexe, on construit alors un recouvrement par de tels carrés de façon à utiliser le moins de carrés possible. Chaque carré a une superficie de 2R^2. La superficie du continent est A=14 000 000 km2. Donc on dépasse la superficie du continent avec un nombre minimal N de carrés de superficie 2R^2 tel que A< (2R^2 x N), i.e avec
A/2R^2 2100 km x 2pi, donc 13000 km, vu que a longueur du côté de ces carrés avoisine 337 km x 2^(1/2) = 477 km, il suffit de 13000 / 477=27 carrés pour couvrir la périphérie. En tout, on arrive à au plus 61+27=88 carrés pour recouvrir le continent antarctique de façon optimale. Donc pour recouvrir tout le continent antarctique, il faut compter entre 80 et 90 photos prises depuis un avion à 9000 d'altitude. C'est là un calcul grossier, mais on peut lui attribuer une incertitude de 15 photos en plus ou en moins. Cela donne une idée de l'immensité de ce continent antarctique.

7) Les écologistes font peur aux gens en écrivant à tort et à travers que l'antarctique serait en train de fondre. C'est là un mensonge navrant. L'argument de ces semeurs de paniques est le suivant : chaque année, on voit des morceaux de moyenne 20 kilomètres de long sur 3 ou 4 de large qui se détachent de la banquise, ''donc nous allons tous mourir, parce que cela démontre bien que l'antarctique fond''.

Je demande à mes lecteurs de réfléchir quelques instants : nous avons vu ci-dessus, c'est prouvé par les photos des satellites, que chaque année, durant l'hiver austral, une couronne de banquise de superficie totale 14,5 millions de km2 encercle le continent antarctique comme une écharpe, de largeur moyenne approximative 1100 km, d'où une superficie totale d'au moins 14,4 millions de km2.
Tout d'abord, il n'est pas étonnant que chaque année, du printemps austral jusqu'à la fin de l'été austral, la banquise qui entoure le continent antarctique fonde, ce qui donne lieu à une débâcle titanesque ! Plaçons nous dans un avion à 9000 m d'altitude, à distance horizontale de 250 km d'un de ces morceaux de banquise en pleine débâcle de printemps. Depuis notre avion, qu'allons-nous voir ? la largeur angulaire de ce morceau sera 20/250 = 0,08 radian, donc à peine 5 degrés d'angle, c'est-à-dire à peine 1,4 % de tout l'horizon ne glace et de neige vu depuis l'avion ! autant dire : presque rien ! il faudra cligner des yeux pour bien repérer ce morceau de banquise ! d'autant plus qu'en pleine débâcle, le nombre des morceaux de banquise voués à fondre sous moins de deux mois est trop grand pour être estimé ! et ces morceaux en train de fondre sont de toutes les tailles imaginables !

Ceux qui prennent des photos de tels morceaux de banquise entre le printemps et l'été se moquent du monde quand ils s'en servent pour ''prouver'' que l'antarctique fond ! , ils se gardent bien de publier des photos globales de cette immense débâcle annuelle ! débâcle qui ne prouve strictement rien quant à la prétendue fonte de l'antarctique !

D'autre part, chacun peut constater qu'il n'existe sur le continent antarctique AUCUN COURS d'EAU. Le contraste est saisissant avec la calotte polaire de l'hémisphère nord de notre planète : les rares terres intérieures au cercle polaire nord sont généralement bien pourvues en cours d'eau, C'est une différence essentielle entre l'antarctique et l'arctique. Pourquoi ? parce que sur les 18 millions de km2 intérieurs au cercle polaire nord, il y en a 14 millions qui ne sont rien d'autre que l'Océan glacial arctique (4 fois, plus, étendu que la Méditerranée !), Cette eau empêche des froids terribles comme ceux de l'antarctique. Cet Océan glacial arctique est lui aussi, comme l'antarctique, sujet à des hivers et des étés, et en hiver septentrional, il se recouvre en grande partie d'une banquise, au demeurant bien moins épaisse que cette de l'antarctique. L'été septentrional, cette banquise du grand nord fond et laisse place à cet océan glacial arctique dont la majeure partie des eaux deviennent alors libres. Là encore, des ''journalistes'' stipendiés prennent chaque année des photos de la débâcle de cette banquise du grand nord, et s'en servent de façon malhonnête pour
faire croire au grand public que le grand nord serait en train de fondre !

Donnons une idée de ce que serait l'antarctique en train de fondre. Le fleuve Amazone a un débit à son embouchure d'environ 100 000 mètres cubes à la seconde, ce qui fait à peu près 3150 km3 par an.
Le volume des neiges tassées et glaces au-dessus du continent antarctique est environ 42 millions de km3. Supposons qu'on veuille faire fondre l'antarctique : cela ferait donc s'écouler de lui, au choix :
133 Amazones à son embouchure pendant 100 ans, ou
13 amazones à son embouchure pendant 1000 ans, ou
1333 amazones à son embouchure pendant 10 ans.

Pour bien assimiler ces chiffres, chacun peut calculer l'énergie qu'il faudrait pour opérer cette fonte-là. Partons modestement d'une hypothèse de -20 degrés Celsius en moyenne pour les neiges et glaces du continent antarctique. Il nous faut porter ces 42000000 de km3 de glace à au moins +4 degrés Celsius et y ajourer la chaleur latente de l'eau, ce qui donne au total une énergie nécessaire d'environ
3,76 x 10^{19) tep.

Or les réserves mondiales d'énergie fossile ne fournissent grand maximum que 10^(15) tep d'énergie. On serait donc loin du compte en gaspillant les ressource humaines en énergie fossile pour faire fondre l'antarctique. Vu sa position dans notre planète, l'énergie solaire qui parvient sur l'antarctique continental est dérisoire par rapport à ces chiffrages. Même en y mettant toutes les ressources de la planète, on ne pourrait pas faire fondre cette masse de glaces et neiges. Et même en y mettant nos ressources nucléaires ( de quelle façon ?), on aurait encore un mal de chien à y parvenir.

Donc c'est raté, on ne peut espérer que la nature fera fondre l'antarctique tant qu'il se trouvera là où il est ! en réfléchissant davantage à cette impossibilté, nous arrivons à la dernière partie de notre discussion.

8) Au départ, les terres émergées de notre planète surnageaient sur un océan planétaire sous forme d'un continent unique, qui s'est rapidement fissuré en sous-continents très proches les uns des autres. Ces morceaux homogènes après fissuration s'appelaient la PANGEE. Elle Elle se composait de 6 morceaux. Elle était située dans l'hémisphère nord de la planète, l'hémisphère sud étant recouvert d'eau. Puis la Pangée s'est dispersée lentement pour former peu à peu les six continents actuels. Point commun à tous les morceaux de la Pangée : ils ont dérivé sur le magma profond, tous vers le sud, ce qui a donné l'Amérique, l'Eurasie, l'Afrique (morceau évident qui s'emboîte presque parfaitement dans l'Amérique du sud), l'Océanie avec son Australie surdimensionnée, et sa Nouvelle Zélande montagneuse qui rappelle les Alpes Enfin, le sixième continent était le futur Antarctique. Parmi ces six continents, cinq continents, à l'exception de l'Océanie, ont stoppé leur dérive assez loin du cercle polaire sud. Le seul élément de la Pangée qui a dérivé complètement vers le sud est justement l'Antarctique, qu'il faut bien considérer comme le sixième continent géographique. L'Antarctique a dérivé en solitaire pour s'installer dans le pôle sud, si exactement que son centre de gravité est actuellement très proche du pôle sud. Ce sixième continent est complètement isolé du reste du monde, contrairement au Grand Nord de l'hémisphère nord. D'après notre étude, tant qu'il sera là où il est, il ne fondra pas.. En revanche, s'il reprend sa dérive en remontant dans un des trois grands océans du monde (Atlantique, Pacifique et Océan Indien), alors là oui, c'est clair, il fondra. Nous pourrions suggérer aux écologistes qu'ils se mettent tous à pousser l'Antarctique pour le déloger de son nid pile poil sur le pôle sud, de sorte qu'ils pourront alors triompher en constatant que cette opération amorce la fonte de ces glaces antarctiques !

9) Plus sérieusement, cette singularité antarctique nous ramène, de façon claire et logique cette fois, à la vidéo à laquelle je réponds ici.
En effet, en dérivant du nord au plein sud, ce sixième continent est passé par toutes les zones climatiques de notre planète. Notamment, il est passé par les deux zones tropicales juste avant de se refroidir longuement. Durant ces passages, ce continent a pu porter des forêts tropicales, puis des boisements de plus en plus adaptés au froid. Il n'est pas impossible qu'il soit resté, sur ce sixième continent vadrouilleur, des vestiges de ces flores et faunes tropicales une fois entré carrément dans l'Océan austral, puis dans l'Océan glacial austral. Pourquoi là, et non ailleurs, ces probabilités de vestiges ? pour une raison banale : l'Antarctique s'est progressivement chargé de glaces et de neiges tassées. Depuis qu'il s'est enkysté là où il est, il est devenu le réservoir principal des eaux douces de notre planète. Pourtant les précipitations y sont avares et rares : une moyenne qui oscillle entre 7 et 10 cm de précipitations par an, donc franchement moins que le Sahara. Seulement voilà : ces précipitations ne sont pas rendues à l'atmosphère ni aux océans, car il y fait trop froid. Les précipitations s'accumulent donc au fil des siècles, la partie accumulée est largement supérieure à 60 % et près du pôle sud, on frise les100 %. Donc malgré ces précipitations avares, le bilan est une glaciation abondante et relativement rapides de ce continent. Si on admet une moyenne non recyclée de 5 mm/an, on voit bien qu'il y a chaque année, sur le sol de ce continent, un excédent d'équivalent-eau de 5 mm par an, ce qui donne 500 mm par siècle et donc 5 mètres par millénaire. Si au départ, l'antarctique était réduit à ses montagnes-socle, pour parvenir à accumuler une épaisseur de 3000 mètres de glaces et neiges, on voit qu'il aura suffi de 600 millénaires, donc d'un tiers de ce qu'on appelait naguère l'ère quaternaire, tant étudiée par Milankovitch. (L'ère quaternaire a débuté il y a environ 2 millions de nos années).

10)Certains savants n'hésitent pas à dire que cette rapidité de la formation de l'énorme couche de glace et neige sur l'Antarctique a fait peser un poids énorme sur le socle montagneux initial de ce continent, et que ce poids terrible a bien pu enfoncer le socle montagneux initial dans le magma profond. Si cette hypothèse devait être confirmée, on en déduirait que le socle montagneux initial, dans certaines de ses parties (fond des vallées par exemple) pourrait bien s'être réchauffé sous les 42 millions de tonnes de neiges et glaces actuels.Et l'échauffement, quand on s'enfonce dans la croûte terrestre, ça va très vite. Ainsi s'expliquerait cette hypothèse récurrente souvent reprise par de nombreuses personnalités qui tiennent la route : l'existence, peut-être, en creusant assez loin la couche de 3000 m au-dessus du socle montagneux initial, de havres souterrains chauds, protégés par la glace elle même (à la façon des igloos des esquimaux) , où il fait bon et où la vie aurait pu s'imposer sous des formes encore inconnues de nous.

Il n'est pas non plus impossible que les vestiges des passages de l'antarctique dans les zones tropicales aient pu se conserver jusqu'à aujourd'hui, justement dans ces havres privilégiés. Nous rejoignons là les ''mystères'' mis en avant par la narratrice de la vidéo à laquelle je réponds ici. L'existence de cavités, variées dans leurs dimensions et leurs formes, dans cet amas gigantesque de neiges tassées et de glaces, ne fait aucun doute. Et vu le froid hors norme de ces immensités, ces cavités sont à coup sûr d'une solidité à toute épreuve.

CONCLUSION : J'espère que cette étude complètera utilement la vidéo en question, et évitera les erreurs qui traînent un peu partout au sujet de cette huitième merveille du monde : l'Antarctique actuel.

Advigor 04/30/2023 Reply to JNOGUES Répondre Signaler un abus

Merci pour votre giganteste et passionnant commentaire !
Me permettrez vous quelques questions ?

>>pas un réchauffement de la planète, mais une nouvelle ère glaciaire.

Un pole nord qui fond et un pôle sud qui refroidit : on ne serait pas plutôt dans un changement d'inclinaison de l'axe de rotation du globe ?

>>la masse de glace qui pèse sur le continent ...

Tout ceci est sur l'eau n'est ce pas, et la glace flotte ... le poids de la glace sur le continent est il aussi important que vos calculs qui semblent, sauf votre respect, basés sur un environnement sec ?

>>On serait donc loin du compte en gaspillant les ressource humaines en énergie fossile pour faire fondre l'antarctique.

Exact, c'est pour cela qu'ils font fondre le pole nord par d'autre procédés, dont des essais de bombesA et H qui massacrent toute la faune locale sur des dizaines de Km2 à chaque fois.

Question : pensez-vous que la neige de l'antarctique soit de l'eau cristallisée uniquement ?

JNOGUES 11/21/2022 Répondre Signaler un abus

En relisant mon long commentaire sur l'Antarctique, je relève une grossière erreur-étourderie, que je m'empresse de corriger ici.

Vers la fin, on trouve dans mon texte initial la phrase suivante :

"le socle montagneux initial, dans certaines de ses parties (fond des vallées par exemple) pourrait bien s'être réchauffé sous les 42 millions de tonnes de neiges et glaces actuels"

Comme expliqué dans mon texte, la masse de glace qui recouvre le CONTINENT Antarctique (donc hors banquise) avoisine 42 millions de kilomètres cubes.
En écrivant que cette passe pèse 42 millions de tonnes, j'ai commis deux fautes, dont la plus grossière est la confusion entre masse d'un kilomètre cube d'eau avec masse d'un mètre cube d'eau. Comme un mètre cube d'eau à 4 degrés Celsius pèse environ une tonne, on voit qu'un kilomètre cube d'eau à 4 Celsius pèse environ 42 millions de GIGATONNES et non de tonnes, c'est-à-dire

42 000 000 DE MILLIARDS DE TONNES, ou encore :

42 X 10^(15) TONNES


et non pas 42 millions de tonnes !


L'autre faute, impardonnable mais moins ridiculement voyante, est que j'ai oublié de tenir compte que la glace occupe un volume environ 10 % plus grand que celui de l'eau obtenue en la faisant fondre. Autrement dit, la densité de la glace n'est pas 1, mais environ

1/(1,1)= 0,909090909......(indéfiniment)

Donc il faut remplacer dans mon texte l'estimation

""42 millions de tonnes de neiges et glaces"

par l'estimation :

"38,18 millions de gigatonnes de neiges et glaces "

puisque 42 /(1,1) vaut approximativement 38,18.

(Davantage de précision n'aurait aucune signification physique).

Je prie nos lecteurs de vouloir bien m'excuser de cette étourderie.