Katya Kopylova, diplomate russe : “La réponse en cas d’attaque sera radicale

duratshok 09/03/2022 Répondre Signaler un abus

Super entretien. Je me suis permis ce commentaire à son propos : https://modernite-totalitarisme.com/katya-kopylova-diplomate-russe-la-reponse-en-cas-dattaque-sera-radicale/

JNOGUES 09/03/2022 Répondre Signaler un abus

Magnifique itw ! le patriotisme ardent de cette admirable jeune femme fait du bien ; le français qu'elle parle est irréprochable, un modèle que trop peu de journalistes sont incapables d'égaler.

Il ressort de ce document que NON, la Russie de pliera pas cette fois-ci. Onpeut investir dans une totale confiance en son avenir, pourn ma part c'est ce que je fais régulièrement. Rien ne pourrait entamer mon amitié pour ce peuple russe en train de se relever superbement. Cest folie de la part de la caste dirigeante française de nous séparer de cette nation sans laquelle la guerre flamberait partout, car la Russie est aujourd'hui un puissant facteur de paix.

J'ai un mot à dire sur la réponse de la dame à la question vicieuse sur Staline. Cette réponse d'une redoutable intelligence démontre uneconnaissance approfondie de l'Histoire européenne des années 1920-1939. Elle a répondu ceci

''la France n'a pas à se plaindre de dommages que lui aurait causé Staline''.

C'est là; une vérité forte. Je renvoie les lecteurs au tome 5 de l'ouvrage irremplaçable (en 5 tomes, devenus introuvables pour ceux qui ne l'ont pas), qui développe une impitoyable bilan de la gestion de la France depuis 1789, par les couches sociales qui ont renversé nos rois et ont fini par le guillotiner tout en inaugurant la sinistre Terreur avec son summum : l'ignoble et hideux génocide vendéen, tache impardonnable et indélébile sur ces ''révolutiopinnaires'' :

LES RESPONSABILITES DES DYNASTIES BOURGEOISES

D'Emmanuel Beau de LOMENIE

Donc dans ce tome 5, l'auteur développe longuement la politique extérieure de la France entre 1928 et 1939.

Il esyt exact que Staline n'a causé aucun dommage à la France durant ces 11 années. A partir des années 1930; Staline a reniflé sans erreur possible ce que valait le régime nazi. , Ila compris que la prochaineguerre de ces nazis auraur lieu contre la Russie. Comme cette pauvre Russie sortait d'une épouvantable série de malheures où la mort les a fauchés à garnds coups de faux, Staline n'a eu qu'une obsession : détourner l'inéluctable guerre de la Russie le plus, longtemps possible, et il ne pouvait la déourner que vers l'ouest, si possible.

Or Beau de Loménie développe longuement ces efforts de Staline : non seulement il ne nous voulait pas de mal, mais il faisait tout son possible pour signer avec la France un pacte de coopération et secours mutuel en cas d'agression des nazis qui frapperait l'un ou l'autre des deux partenaires du pacte.

Si nous avions été francs avec les russes, nous aurions signé un tel pacte des deux mains, qui nous aurait fait gagner un temps précieux avant l'inévitable WW2 que n'allaient pas manquer de déclencher d'une part l'Angleterre et d'autre part les nazis, trop peu intelligents pour comprendre qu'un Python doit se reposer longuement après avoir avalé une antilope. On aurait ainsi fait d'une pierre deux coups : d'une part retarder cette guerre, et d'autre part ne pas avoir la Russie contre nous, (puisque Staline ne voulait alors que détorner la guerre à l'ouest et pas forcément sur nous). Daladier, vieux renard au flair comparable à celui de Staline, savait bien que WW2 était inéluctable, mais il suppliait les anglais de ne rien faire avant 1941 car à ses yeux, la France ne serait pas prête avant 1941, pour cause d'extension urgente de la ligne Maginot jusqu'à la mer 5si onl'avait fait, jamais les allemands n'auraient pu passer cette ligne Maginot prolongés, chars ou pas chars).

Or qu'on fait les gouvernements français, Front Populaire inclus ? : c'est bien exposé, avec des preuves accablantes : ILS ONT PROMENE LES RUSSES. Tantôt ils promettaient à Staline de signer ce pacte, puis retardaient sa signature sous des prétextes futiles. La réalité était la suivantev l'ANGLETERRE NE VOULAIT A AUCUN PRIX DE CE PACTE FRANCO-RUSSE. Elle se moquait pas mal des supplications de Daladier et affectait de considérer nos armées comme invincibles, et à patrir de la Nuit de Cristal, elle décida de déclencher la vraie guerre le plus tôt possible, au désespoir de Daladier qui faisait tout pour retarder l'échéance fatale. Alors nos ''élites'' ont constamment fait des propmesse d'un côté à 'lA,ngleterre et de 'lautre à Staline. Elles ont ainsi tenu les deux fers au feu en même temps, disa

JNOGUES 09/03/2022 Répondre Signaler un abus

(Je continue l post précédent car il a été possté inachevé par inadvertance).

(......) disant alternativement ''oui peut-être mais attendez encore un peu'' à chacune de ces nations.

Il y avait pourtant des personnalités françaises lucides qui comprenaient bien où était notre intérêt : il fallain signer avec Staline, car la signature A l'EXTERIEUR des Bolcheviks n'était pas en bois. La preuve : ils ont jusqu'au dernier moment respecté le pacte finalement signé avec Ribbentrop, à la virgule près, démontrant ainsie une fiabilité sans faille de leur signature. Tout le contraire des anglais, qui devaient nousn trahir d'unen part en coulant nos bateaux à mers El Kébir le 3 juillet 1940 et d'autre part en faisant tout pour envenimer l'affaire de Dantzig, conçue pour déclencher la guerre. Ceux qui voyaient clair en l'occurrence n'étaient pas de premier plan et restaient dispersés, comme Weygand, ou même certains amis de Laval.

C'estr alros, vers mai 1939, que Staline en a eu assez de se faire balloter entre le froid et le chaud français. Toujours dans son obsession de détourner la guerre de la Russie le plus longtemps possible, il enytama alors des négociations avec les nazis, puisque les français n'avaient jamais voulu consommer le mariage, d'où est sorti le célèbre pacte germano-soviétique du 23 août 1939, qui s'est vite avéré unecatastrophe majeure pour nous.

Voilà donc pourquoi Katya Kopilova a répon du au journaliste que Stakine 'n'avait faut aucun mal à la France. Par cette réponse subtile, elel a fait preuve d'une connaissance approfondie de l'Histoire européenne entre 1920 et 1940.


DIGRESSION FINALE


Je me permets ici de faire une comparaison entre août 1939 et notre situation actuelle face à la question de l'Ukraine. Compte tenu de tout ce que je viens d'expliquer, on remarque que nous sommes en train de réitérer la lourde erreur de nos pauvres dirigeants des années 1928-1939 : DANS LES DEUX CAS, NOUS AVONS CHOISI L'ANGLETERRE AU DETRIMENT DE LA RUSSIE.

Ainsi à 83 ans de distance, nous recommençons la même faute irréparable : ce qui prouve que nos actuels dirigeants, sans doute ignorants de tout ce qui précède, n'ont pas encre compris que les mêmes causes conduisent aux mêmes effets. Notre choix actuel, si semblable à celui de 1938-1939, ne pourra que nous amener de grandes catastrophes. Vladimir Poutine n'y sera absolument pour rien.